Impressions

Brèves de comptoir (18 octobre 2015)

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Dark Chronicle (2002) continue de me donner le vertige. 45 heures de jeu et nulle part proche de la fin. J’ai perdu l’habitude de ces RPG à la centaine d’heures. Pas simplement parce que j’ai « moins le temps » – ce qui est le cas – mais parce qu’il me semble de moins en moins justifié de passer de telles quantités de temps dans des jeux qui échouent à être brillants. Cela étant dit, je songe beaucoup à la place du gameplay en ce moment. A ce qu’il raconte, en particulier. J’entends par là que les longues tribulations dans les donjons, affrontant monstre après monstre pour progresser et trouver divers trésors, peuvent constituer des éléments dérivatifs, voire métaphoriques de la trame du jeu. Les mécaniques de jeu œuvrant, à défaut de ça, à créer une expérience de jeu unique à chacun. Mais quand jouer devient une formalité qui a son tour devient norme, il est aisé de se sentir de moins en moins impliqué. Dark Chronicle n’en demeure pas moins un laboratoire d’inventivité unique en son genre, ingénieux, bourré d’idées (un peu trop peut-être : golf, pêche, cuisine…). Donc je compte bien en venir à bout. (Malheureusement je rencontre des problèmes techniques : le jeu a freeze plusieurs fois en ouvrant l’inventaire, vers la fin du chapitre 5 :s)

Un peu de Tokyo Jungle (2012), auquel je n’aurais jamais pensé jouer un jour ! Je ne sais guère quoi penser de ce jeu. Suffisamment fascinant et tentant pour que j’essaye, une fois encore, « de faire mieux » – disons avec l’antilope. Mais frustrant à souhait par moment, lorsque le jeu « décide » de m’empoisonner l’existence : rien à manger dans trois territoires contigus + poison + ours/lion/panthère/loups/vélociraptors = RAH. (Petit moment de bonheur quand un vélociraptor a défoncé un loup qui me suivait depuis un moment :D) J’ai réussi à faire 80 000 points avec la dite antilope et survivre 60 ans. Mais comme c’est long de débloquer de nouveaux animaux !

J’ai eu l’occasion de faire Brothers – a Tale of Two Sons (2013) (qui est assez court). Je n’étais pas très emballé initialement, mais c’est un jeu extrêmement bien conçu. Le préambule, à l’image des contrôles (les deux gâchettes et les deux sticks), est minimaliste, mais s’en suit de manière inattendue une grande variété d’obstacles et de situations. Les environnements sont en plus de ça recherchés et plutôt grandioses pour un jeu de cet acabit. Bon dieu que c’est triste, par contre !

Mis à part ça, je suis paré pour l’épisode 5 de Life is Strange !

3 pensées sur “Brèves de comptoir (18 octobre 2015)”

    1. Memento dit :

      Éclairant, merci. J’avais relevé son nom mais je connaissais pas plus que ça Josef Fares. J’ai bien ressentis, en faisant le jeu, certains des vides et des métaphores retranscrites. In fine l’ensemble tient debout. La difficulté de ces jeux très personnels étant qu’ils ne parlent pas à tous, ou peinent parfois à être totalement engageant. Peut-être que de n’avoir rien su à l’avance aura contribué, justement, à y jouer l’esprit reposé.

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