Humeur

L’effet Bloodborne

Dans les eaux où je naviguais, Bloodborne était partout. Adoré par des joueurs qui ne pensaient pas l’aimer autant. Consacré par une critique aussi niche que le jeu lui-même. C’était le jeu du moment. La came à essayer. Partout, même, sur Twitch, des streamers qui ne s’étaient ni de près ni de loin essayé à jeu aussi impitoyable. Je prêtais un œil curieux à tout cela, me demandant combien de temps durerait le phénomène, que je comprenais et dont j’acceptais les règles, à défaut d’en faire partie. Un phénomène prévisible, après les deux premiers Souls, et l’attente évidente autour du titre et plus largement des jeux hardcore. Je les enviais, mais j’étais aussi plutôt content pour les gens qui l’appréciaient, dont les excès d’enthousiasme, s’ils frôlaient volontiers avec les aigus, perçaient comme un rayon de soleil au milieu du mécontentement ambiant.