Je lançai Dungeon of the Endless à tout hasard ; croyant, dans mon esprit dérangé, me lancer dans un jeu d’aventure ou bien d’exploration. J’accrochais, de la plus déraisonnable des manières, y investissant bientôt tout mon temps libre. Sans bien en savoir la raison.
Étiquette : Dungeon of the Endless
Bilan de l’année 2015
En 2016, mais ça compte quand même, non ? J’ai même fait des catégories et tout.
On n’y coupe pas. Tous les ans, le même défilé de stars, la même consécration des consacrés. Ici et là percent, sur les podiums, des jeux plus atypiques. Façon de rendre hommage aux rares jeux qui osent. Mais un bilan, de manière plus personnelle, ce devrait aussi être l’occasion de revenir non pas seulement sur les jeux sortis dans l’année, mais sur le fruit d’une année de jeu. D’y entrevoir la diversité des trajectoires et des époques. Ayant enfin touché du bout des doigts – ou non – ces références absolues ou ces œuvres admirées parues il y a dix, quinze ou vingt ans. Puiser dans le passé, à l’heure ou chaque année voit une avalanche de jeux débarquer, n’a peut-être jamais été aussi important. Car aller à la source des jeux d’aujourd’hui, qui naturellement s’inspirent des jeux d’hier, c’est gagner en clarté. Et participer jour après jour à se construire une pertinence critique, essentielle au désemmêlement.
Je m’essaye, pour l’occasion, à la catégorisation excessive et un brin insensée. Réunissant des jeux à la pelle non pas par genre, mais par style, et par époque. A l’envie, essentiellement. Vous ne m’en tiendrez pas rigueur. (Je vous autorise en revanche à m’en vouloir pour l’image de garde toute pourrie.)
Brèves de comptoir (22 décembre 2015)
Lors de notre rencontre avec Johnny, bien des messes basses furent révélées. De celles-là, seul Escape Goat trouva un point final. Tandis que je décrochais progressivement de Gears of War. A l’inverse, cette semaine, en sus d’une seconde saison de The Leftovers ma foi pas dégueu, un seul jeu eut mon attention : Dungeon of the Endless.