Impressions

Affect (Remember Me)

J’étais repus. Plein de satisfaction. Du contentement jusqu’aux oreilles. J’avais tout fait. Pour ça, j’avais complété l’aventure deux, trois fois. En anglais, puis en français, et très vite en anglais à nouveau. Sur l’immersion et tout ça, ils avaient une avance terrible, les anglais. J’en obtins finalement le moindre « succès », produit d’une génération identitaire, obsédée par le superflu, mais aussi prétexte idéal à la redite et au dépassement de soi. Mille points que je me donnais très rarement la peine de collecter, mais qui représenteraient, ici, davantage : une trace, publique et officielle, d’un instant de pugnacité. Mais surtout : un symbole immuable – le vœu était pieu – de mon attachement à Remember Me.

Impressions

Sauvée, mais comme au travers du feu (Tomb Raider)

Lara et moi, nous nous rencontrèrent chez un ami. Lui vivait cette relation passionnelle au travers de Tomb Raider 2. Moi, je la trouvai froide et inflexible. Il fallut une Révélation FinaleTomb Raider 4 – pour qu’on fasse réellement connaissance et, plusieurs années plus tard, Tomb Raider : Underworld, huitième du nom, pour qu’on s’apprécie. Ce dernier me captiva de par cet ordinaire monotone, cette tranquillité de la progression, au point d’en ressentir un apaisement quasi-palliatif, ravi que j’étais d’interrompre une série de jeux dont la seule interaction de qualité était d’apporter la mort et la destruction. Dans ce contexte, la suspension apportée par un jeu d’exploration vieille école, sans mains tenues, totalement dépourvu des gimmick modernes venant aider la progression du joueur m’emballa totalement.