Impressions

Bilan de l’année 2015

En 2016, mais ça compte quand même, non ? J’ai même fait des catégories et tout.

On n’y coupe pas. Tous les ans, le même défilé de stars, la même consécration des consacrés. Ici et là percent, sur les podiums, des jeux plus atypiques. Façon de rendre hommage aux rares jeux qui osent. Mais un bilan, de manière plus personnelle, ce devrait aussi être l’occasion de revenir non pas seulement sur les jeux sortis dans l’année, mais sur le fruit d’une année de jeu. D’y entrevoir la diversité des trajectoires et des époques. Ayant enfin touché du bout des doigts – ou non – ces références absolues ou ces œuvres admirées parues il y a dix, quinze ou vingt ans. Puiser dans le passé, à l’heure ou chaque année voit une avalanche de jeux débarquer, n’a peut-être jamais été aussi important. Car aller à la source des jeux d’aujourd’hui, qui naturellement s’inspirent des jeux d’hier, c’est gagner en clarté. Et participer jour après jour à se construire une pertinence critique, essentielle au désemmêlement.

Je m’essaye, pour l’occasion, à la catégorisation excessive et un brin insensée. Réunissant des jeux à la pelle non pas par genre, mais par style, et par époque. A l’envie, essentiellement. Vous ne m’en tiendrez pas rigueur. (Je vous autorise en revanche à m’en vouloir pour l’image de garde toute pourrie.)

Impressions

Brèves de comptoir (18 octobre 2015)

Dark Chronicle (2002) continue de me donner le vertige. 45 heures de jeu et nulle part proche de la fin. J’ai perdu l’habitude de ces RPG à la centaine d’heures. Pas simplement parce que j’ai « moins le temps » – ce qui est le cas – mais parce qu’il me semble de moins en moins justifié de passer de telles quantités de temps dans des jeux qui échouent à être brillants. Cela étant dit, je songe beaucoup à la place du gameplay en ce moment. A ce qu’il raconte, en particulier.