Un pincement au cœur. De l’extase. Du rire, et puis le chagrin. Rien, décidément, en NieR : Automata, ne confine à une certaine permanence, au repos des émotions. J’exulte durant les combats, puis retombe immédiatement au rythme des quêtes lancinantes. Avec le sentiment envahissant que le jeu me refuse cette satisfaction, cette sensation d’accomplissement si à propos dans les jeux vidéo. Récompenser le joueur à tout prix. Ici, je n’ai pas l’impression de bien faire. Je ne suis même pas sûr de ce que je fais, sinon venir en secours à des personnes perdues d’avance, qui se remémorent des choses qu’il aurait mieux fallu oublier, qui me quittent, qui s’en vont.