Chroniques, Le 17

Le 17 : le temps ne file pas, il s’écoule doucement

Mai 2025. Le temps ne file pas : il s’écoule doucement. Une lumière timide filtre à travers les rideaux. Le bureau, silencieux, laisse résonner la musique de The Banner Saga (Stoic, 2014). La mélodie flotte dans la pièce, rompu bruyamment par les frappes du clavier.

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Côté associatif, les soirées jeux de Trente-en-Jeux suivent leur cours mensuellement. La dernière réunion fut l’occasion de mettre en avant les oiseaux. Parmi les jeux sélectionnés furent présentés Untitled Goose Game (House House, 2019), Blazing Beaks (Applava, 2017), Chocobo GP (Arika, 2022), Owlboy (D-Pad Studio, 2016), Donald Duck Couak Attack (Ubisoft Montréal, 2000) ou encore Ivy the Kiwi ? (Prope, 2010). Chacun mettant en avant chacun, à leur manière, des volatiles plus ou moins populaires, plus ou moins bien intentionnés. Un air de malice, un sourire en coin, arbore les visages, tandis que l’oie joue un énième tour à des gens perplexes.

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Kirby au fil de l’Aventure (Nintendo, 2011) rythme désormais l’air. Le fil se déploie, sous l’interprétation chaude et relaxante de The Hit Points, qui pare le morceau de notes enivrantes.

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Côté maison, ma longue aventure sur Xenoblade Chronicles (Monolith Soft, 2010), débutée en janvier 2025, se poursuit nonchalamment. La narration me captive peu, mais le titre de Monolith Soft n’en reste pas moins impressionnant. La majesté et l’échelle dantesque des environnements, la performance technique de la Wii, avec une profondeur de champ tout à fait remarquable, me laisse pantois. La majorité des jeux Switch ne font pas moitié mieux. L’univers est intriguant, mais manque un peu d’épaisseur. Tout comme les combats, qui subissent des ralentissements et demandent une réactivité et une gestion de l’agressivité parfois exagérée. Dans l’ensemble le jeu demeure bien dosé et assez riche.

Sur le plan large, mes perspectives vidéoludiques n’ont pas radicalement évolué. J’espère toujours faire ça et là quelques RPG/Yakuza, tout en sachant qu’il me faudrait au minimum un trimestre pour terminer ce type de jeu. Cela étant, ma santé n’est pas à son sommet, et la fatigue désormais chronique, je m’oriente donc plutôt vers des jeux courts. De fait, la Nintendo Switch est restée ma console de cœur, et le Switch 2 devrait l’être également, de par leur mobilité, leur accessibilité immédiate et leur praticité. Pouvoir jouer à la pause au travail est un petit bonus non négligeable.

A côté de ça, ma mince collection continue à se pourvoir à un rythme ralenti. J’acquiers quelques curiosités de ci de là, majoritairement des jeux auxquels je souhaite réellement jouer. Les soirées de l’association m’ont aussi donné à jouer de façon différente et apporté une perspective différente. Ce qui apporte un peu de fraîcheur au passionné poussiéreux que je suis.

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