Début d’année ; le bilan fait. L’impulsion est là de renouveler les posters, de changer de vue. La cage d’escalier, qui rejoint le deuxième étage, a été, dès nos débuts, un terrain d’expression personnel. Y siègent, en cadres noirs, des Titi, pour madame. Des jeux vidéo, et des bouts de bandes dessinées, pour monsieur. Une façon de voir, de croiser, de rencontrer, au gré des volées de marches, des visages familiers, des périples lointain, ou des oiseaux moqueurs.
Le 17
Le 17 : des démos en fanfare
Le Next Fest d’octobre 2022 ayant eu lieu sur Steam, j’en ai profité pour télécharger quelques démos (cinquante-six). Arrivé à la moitié d’entre elles, et pour celles qui n’ont pas encore disparu, je note en ce 17 du mois celles qui m’ont paru d’intérêt.
Le presque 17 : médecin en temps de jeu
Je panse. Je suture. Je soigne les corps et répare les volontés. Grâce à mes soins, soldats après soldats s’arrachent du sol, courent et se battent à nouveau. Ainsi que le feraient des miraculés ; la soif de vengeance en sus.
Le 17 : je vous dis coin
Un canard armé entre dans la pièce et somme les monstres qui s’y trouvent de s’immobiliser. Aucun n’obtempère. Un combat s’ensuit.
Le presque 17 : en bonne compagnie
Mon armée gagne, mais je n’en tire nulle fierté. Les forces vives de mes bataillons britanniques, appelées anarchiquement, dispersées au hasard, combattent avec une ferveur débutante qui les voit, tôt ou tard, se consumer, puis disparaître sans prestige. A leur tête : un général du dimanche, glorieusement levé dès huit heures. A mes côtés : un coéquipier furieusement désordonné. En face : une IA facile. Laquelle, c’est heureux, agit avec suffisamment de mollesse pour nous laisser piteusement réagir. Un rythme, pourtant, déjà trop rapide pour nous laisser le temps de comprendre.
Le presque 17 : Danganronpa et puis s’en va
« Puhuhuhu. » Un dernier rire cynique résonne dans l’air. Comme un souffle d’air sur un désespoir qui peine à s’éteindre. Mais c’est bon, ça y est. Le cauchemar a pris fin. La fascination macabre n’est plus. Le mystère est résolu – le pense-t-on tout du moins – et les quelques protagonistes qui ont survécu à l’horreur, comme il se doit, regardent vers un nouvel horizon.