Impressions

Brèves de comptoir (30 novembre 2015)

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Oh, oups. J’ai comme failli l’oublier cette brève-là. Obnubilé par l’effet lundi. Mille choses à faire, à régler, à peine débouché du week-end. Mais j’ai de la matière : j’ai fini deux jeux, en ai commencé un nouveau. Et j’ai même eu le temps de regarder des animés. Juré.

Commençons par le moins appétissant, afin de garder le meilleur pour la fin (ce qui est, comme tout le monde le sait, la seule et unique manière de manger. ) The Cave, en ce sens, est un jeu qui ne m’a pas passionné – et ça a peut-être quelque chose à voir avec le fait que je l’ai commencé un an plus tôt. Mais j’en suis finalement venu à bout. In fine il me serait assez difficile de pointer certains travers en particulier, autre que le manque de rythme, n’étant pas exactement une pointure en matière de jeux d’aventure old-school – qui font la part belle aux puzzle, donc. Le jeu ne manque certainement pas d’humour, comme d’accoutumée avec les jeux Double Fine, mais pour rester chez le même éditeur Costume Quest m’avait plût davantage. Là, je ne me suis pas senti l’envie de progresser, en dépit du fait que les puzzles soient restés très raisonnables et les niveaux décemment variés. J’ai bien aimé celui des Jumeaux, par exemple, et à leur image machiavélique. Mais en dehors de certains bons moments, ce n’est pas un jeu qui m’a beaucoup parlé. A noter que la rejouabilité semble toutefois conséquente (autres personnages, nombreux succès).

Pour passer à quelque chose qui me cause davantage, le bastonage en séquence, façon Bayonetta du pauvre : Transformers : Devastation. La comparaison s’impose vite d’elle-même, avec Platinum Games derrière les manettes et la reprise de certains gimmicks, tel que le mode « focus », qui ralentit le temps en esquivant au bon moment, le système de combo, certes ici très limité (trois séquences de base, et moins d’une dizaine de coups à acheter), et différentes phases de jeux en clin d’oeil. Le jeu lui-même se termine en un peu plus d’une soirée si on ne s’en tient qu’au mode histoire, mais reste sympa dans l’ensemble. Sans être des plus familiers avec l’univers Transformers, la transformation en mode véhicule et vice-versa, instantanée, ajoute beaucoup de punch au jeu. Tandis que les différents personnages (Autobots, en l’occurence), aux statistiques et au comportement différents, offrent une certaine variété. Le jeu va presque un peu loin, au regard du temps qu’il faut pour en venir à bout, en nous faisant looter quantité d’armes et d’objets, synthétiser certaines de ces armes pour en améliorer d’autres, offrant également un lab, qui permet de générer aléatoirement différents bonus passifs et de les équiper à notre convenance. Malheureusement le jeu n’est pas un modèle d’ergonomie, et synthétiser les armes une à une peut s’avérer laborieux, tout comme mettre pause et aller dans le menu objet pour récupérer de la vie n’est pas des plus élémentaires. Cela demeure un bon petit jeu à se mettre sous la dent, qui a pas mal de contenu à offrir à ceux qui ont accrocheront (pas mal de challenge).

En matière de ridicule, la version française de Metal Gear Solid tient bon. Quel pur moment de folie, quelle intrigante absurdité que cette traduction-là. Je commence il y a peu mais le jeu est définitivement intéressant, bien que je peine par moment à rester concentré durant les longs dialogues que l’histoire a à offrir. Quand on y joue, le gameplay se fait néanmoins plutôt accrocheur et assez unique. Je ne peux pas m’empêcher, lorsque je fais un jeu de cet acabit, regretter ne pas avoir pu y jouer au moment de sa sortie, ne pas avoir été marqué, comme tous les autres, à cette époque. Un exercice, somme toute, de futilité. Chaque joueur a un parcours différent. Et mieux vaut faire un jeu dix-sept ans après sa sortie que ne pas le faire du tout. Avec un regard différent, certes, mais un plaisir intact. Davantage au prochain épisode, donc.

Oh, et en lien avec les jeux vidéo, j’ai regardé DanMachi, autrement appelé Dungeon ni deai o motomeru no wa machigatteiru daro ka. Un animé qui fait la part belle au genre RPG, et voit notre héros arpenter le donjon (une tour unique à différents niveaux) prendre des levels, débloquer des compétences, tout ça sous le couvert d’une divinité en chair et en os. Intéressant croisé !

4 pensées sur “Brèves de comptoir (30 novembre 2015)”

  1. Simounet dit :

    Ah mince, j’aurais pensé que tu accrocherais plus aux personnages et à la narration de The Cave. Bien que ne l’ayant pas fini à 100%, j’en garde un bon souvenir. Mon avis est peut-être un peu biaisé par mon enthousiasme débordant quant aux projets de Ron Gilbert.J’avais déjà envie de tâter à nouveau du MGS, et te voir prendre plaisir à le découvrir aujourd’hui ne fait que l’augmenter. Peut-être un jour, après avoir défriché ma liste de jeux à faire.Bonne continuation et j’espère te revoir streamer à l’occasion.

    1. Memento dit :

      Il est clair que mon ressenti de The Cave tient au fait que j’y ai joué dans des conditions tout sauf idéales. C’est dommage mais ça arrive parfois. Je ne m’en alarme pas plus que ça !
      Metal Gear Solid faisait justement partie de ma liste de jeux à découvrir cette année. Refaire des jeux est un luxe, je trouve ! Mais par moment quand l’envie se présente… Il y a des jeux que tu souhaiterais faire en particulier ?

      1. Simounet dit :

        Il y a pas mal de jeux sur Atari ET dont j’ai de bons souvenirs mais auxquels je n’ai plus touché depuis l’époque. Croisière pour un cadavre par exemple, ou Final Fantasy VII (vu ce qu’ils nous prépare pour le remake…) ou encore Alone in the dark, premier du nom. Je pense être assez (trop) nostalgique d’une époque où chaque évolution était une baffe totale, tant en terme de graphismes, que de gameplay et de scénar’.
        J’ai cependant tellement de bons « nouveaux » jeux à faire que je culpabilise à revenir sur des vieux.

        1. Memento dit :

          Tu devrais ! C’est surtout affaire de trouver le bon équilibre. Je fais moi-même régulièrement de vieux jeux, plus encore que des jeux récents, mais je m’efforce d’alterner genres comme époques. Je me créé un court programme de quelques jeux histoire d’avoir une ligne de conduite. Pis c’est un peu comme la bouffe : ça permet d’anticiper, avec une certain plaisir, jouer à tel ou tel jeu.

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