Mon armée gagne, mais je n’en tire nulle fierté. Les forces vives de mes bataillons britanniques, appelées anarchiquement, dispersées au hasard, combattent avec une ferveur débutante qui les voit, tôt ou tard, se consumer, puis disparaître sans prestige. A leur tête : un général du dimanche, glorieusement levé dès huit heures. A mes côtés : un coéquipier furieusement désordonné. En face : une IA facile. Laquelle, c’est heureux, agit avec suffisamment de mollesse pour nous laisser piteusement réagir. Un rythme, pourtant, déjà trop rapide pour nous laisser le temps de comprendre.