Chroniques, Le 17

Le 17 : je me sens saisi des mystères

En vacances, loin de tout, je me laisse oublier. Je profite de l’air marin, de la tranquillité, appâté par les lieux pittoresques, les paysages et les spécialités locales. Je me baigne dans l’inconnu avec l’appétit d’un travailleur paralysé par les évènements, rivé à sa table de travail, défini par ses fonctions. Je puise, là-haut, loin du domicile, dans l’air et dans l’eau ; dans la splendeur comme dans la fatigue ; des voies respirables, de l’oubli de soi, pour trouver à puiser l’énergie qui paveront les prochains congés payés.