Impressions

Brèves de comptoir (16 novembre 2015)

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Des brèves qui se voient exceptionnellement publiées un lundi, au lieu du dimanche, par égard aux attentat du vendredi 13 novembre à Paris. Week-end endeuillé, en les circonstances, passé à digérer ce qui s’était produit.

Je terminai, dès le début de la semaine, aux environs de lundi, La Terre du Milieu : L’Ombre du Mordor (Shadow of Mordor). Un jeu que j’évoquai déjà la semaine passé, lui concédant des qualités intéressantes. J’entendais par là des éléments significativement intéressants, ce qui est, n’en déplaise, rares dans les blockbusters. Puisqu’il en est, d’ailleurs, des blockbusters, sachez déjà qu’on trouve dans L’Ombre du Mordor quantité de fonctionnements connus, à commencer par l’environnement ouvert – qui laisse par moment place à des zones instanciées, telles que pour les missions – doté d’une carte dont les éléments se révèlent au fur et à mesure ; a.k.a. « quelles sont rudement commodes ces tours qui me permettent de découvrir tour à tour les alentours (et d’y revenir plus tard) ». La petite originalité étant que c’est votre alter ego, le spectre, qui les grimpe dans le monde des esprits. Ajoutez à ça un système de combat similaire à Batman & Co, saupoudrez de grimpette, emballez d’une direction artistique gris-marron et vous avez le topo général.

Comme d’ordinaire, différents types de missions s’offrent à divers endroits de la carte une fois révélée. Missions « principales », poursuivant différents axes du scénario, et missions secondaires mettant vos talents à l’épreuve. Jusque là ça va. Le petit truc en plus, c’est ces fameux orques, ou Uruks, qui occupent Mordor, façon défilé de sales gueules. Je passais d’ailleurs un certain moment à leur expliquer ma façon de voir les choses, avant même de poursuivre les premières quêtes principales, qui s’avérèrent expliquer un tas de choses qui m’auraient été utiles. Tant pis. Je découvris rapidement que certains de ces Uruks avaient non seulement la chance d’avoir un nom, mais aussi un grade. L’armée de Sauron se constitue ainsi de Capitaines et de Chefs de Guerre, qu’il est possible de retrouver dans le menu éponyme, mais dont l’identité est de base dissimulée. De là le système se densifie encore un peu : le jeu propose en effet, par certains biais, de récupérer une info pour révéler au choix un de ces gradés. Lequel pourra être localisé et affronté dans les conditions qui vous avantagent le plus (ils possèdent forces et faiblesses). La seconde partie du jeu proposant même de « pousser » certains d’entre-eux à vous rejoindre… Ce qui est particulièrement succulent.

Ajoutez à tout ça le scénario, qui capitalise efficacement sur la mythologie du Seigneur des Anneaux, notamment lorsqu’il explore le passé de Sauron. Le format ouvert heurte un peu l’immersion, mais on prend.

Au delà des terres bien peu inhospitalières de Mordor, je m’aventurais à nouveau dans celles tout aussi inhospitalières de Tokyo Jungle. Quelle vie de chien ce jeu. Cela dit, à l’occasion d’un énième aller-retour entre le mode Survie et le mode Histoire (dont il faut débloquer les chapitres un à un en jouant en mode Survie, soit une des pires manières de faire jamais inventé par un jeu vidéo), je me trouvais pris dans le feu d’une partie potentiellement riche de succès, ayant réussi tous les défis initiaux et débloqué le prochain animal. Je poursuivis donc. Jusqu’à obtenir la satisfaction, au cœur d’un week-end assez morose, de réaliser tous les défis (en une partie) pour la première fois, signant à cette occasion un record de points : 156 000 (au lieu de 106 000, jusque-là). Et j’aurais pu faire mieux si je n’avais pas eu l’audace de marquer mon territoire devant un dilophosaure (un genre de vélociraptor). Brave antilope, va !

Tokyo Jungle Antilope Record

Merci les jeux vidéo !

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