Le Johnny’s a 9 ans ! Enfin, je crois.

Cela fait 9 ans que le Johnny’s existe. En tout cas, c’est ce qu’il semblerait ! J’avoue : j’ai perdu le fil. Mais, lors du déploiement de cette nouvelle mise à jour printanière (thème WordPress que j’apprécie grandement), il est ressorti que les premiers contenus datent de 2012. A cette époque, le site avait une optique (et une forme) tout à fait différentes. On parlait alors d’un Johnny’s Game Café… Et avec lui de « Table du fond », de « Photos de joueurs », d’un Mur de mots éphémères (qui reparaît), et d’autres choses qui n’ont jamais dépassé le stade de concept.

Le café a depuis lors disparu. Mais l’envie d’écrire, elle, est restée, de manière certes fluctuante, le site ayant vivoté de longues années durant. Le texte, irascible, fascinant, continue néanmoins de remplir les espaces blancs. Au fil des versions, les scribouilles du quotidien ont remplacé les grandes idées, tantôt insuffisantes, tantôt pharaoniques. La jeunesse s’est tarie, et avec elle l’ambition. Quelques envies ou idées subsistent. Mais dans l’ensemble, je mène une barque plutôt solitaire.

Je me suis ainsi retrouvé confortablement entassé dans le rôle du bloggeur inconstant et nécessairement intimiste. Bloqué dans son carré de terre, à travailler quelques pousses. Une terre sèche et aride qu’ici et là il me prend de retourner, d’enrichir, de fleurir. Ainsi, depuis janvier 2020, j’ai publié vingt-et-un textes, contre dix seulement entre 2017 et 2019. Constatant ce que je savais déjà, que l’écriture a besoin de régularité, j’ai mis en place les 17 – écrits chaque 17 du mois -, chroniques à la ponctualité forcée, et donc à l’intérêt variable. Il peut en effet arriver que l’absurdité de mes conversations intérieures prenne le pas sur la narration du ludisme. A côté de ça j’écris, quand l’envie me prend, sur des jeux bien précis, sans autre ambition que de rapporter des impressions. Librement, cette fois. Écrire pouvant s’avérer un outil précieux pour éclaircir ses idées, ou annoter des expériences de jeu qu’on appréciera se remémorer.

Me voilà donc, en 2021, à fêter un anniversaire incertain, dans un coin du web improbable, avec une fierté mesurable. Le Johnnys a 9 ans (ou à peu près). Ça mérite bien un verre.

— Pour l’anecdote : quelques clichés des versions précédentes —