Le mardi 6 octobre 2016 – jour de sortie du pré-patch de l’extension Ascension, Skyforge a entrepris une révolution longuement redoutée par les joueurs. Quelques deux semaines plus tard, et à l’orée de la mise à jour finale du 19 octobre, l’heure est venu de dresser le bilan de cette brutale transformation.
Étiquette : PC
Un air de ressouvenance : quatorze cartons et un sac
Quatorze cartons et un sac, cachés à l’abri des regards. Quatorze cartons plein de vide et un sac, qui d’en haut trônent sur la pièce. Ballons d’air abandonnés, multicolores, multiformes, dont j’ai perdu la ficelle. Observateurs immuable d’un temps dont ils se font inexorablement le rappel, couche de poussière après couche de poussière. Vestiges d’un autre temps, vestiges d’un autre moi.
Dans l’immensité de l’océan, je me perds (Subnautica)
Les yeux rivés sur la page du jeu, à deux doigts de l’acheter, ma poitrine se serra. Je me tenais peut-être devant le jeu qui m’emporterait loin de tout ça. D’exaltantes aventures, au fond de l’océan, à toiser les créatures marines, qui m’aideraient non pas à oublier, mais à me reconstruire.
Intoxiqué (Dungeon of the Endless)
Je lançai Dungeon of the Endless à tout hasard ; croyant, dans mon esprit dérangé, me lancer dans un jeu d’aventure ou bien d’exploration. J’accrochais, de la plus déraisonnable des manières, y investissant bientôt tout mon temps libre. Sans bien en savoir la raison.
Harmonie (Life is Strange)
J’ai attendu quelques jours, pour parler de Life is Strange. Mais je ne vais pas mentir : je suis un peu à court. Le jeu m’a plût. Combien ? Disons beaucoup. A bien y regarder, certains aspects sautent aux yeux, défauts surmontables comme qualités éclairées ; tous abondamment listés par lécritiques. Sauf que. Life is Strange a tendance, chez moi, a s’imposer d’un bloc, sans que je ne sache pourquoi. De sorte que je ne suis pas des plus apprêtés pour l’examiner comme il se doit.
Belle anomalie (Transistor)
Il me semblait avoir finalement compris. Le monde, l’histoire, le jeu lui-même, et les nombreuses possibilités qu’il offrait en réalité. Tout du long j’étais resté intrigué, bien qu’en retrait, maintenu dans le flou d’une insaisissable dystopie. M’abandonnant à la lenteur des affrontements en différé, aux somptueux environnements et, naturellement, à la bande-son renversante. Mais voilà que la fin pointait déjà le bout de son nez, offrant un épilogue certes touchant mais qui ne faisait que révéler l’étendue du manque.