Lors de notre rencontre avec Johnny, bien des messes basses furent révélées. De celles-là, seul Escape Goat trouva un point final. Tandis que je décrochais progressivement de Gears of War. A l’inverse, cette semaine, en sus d’une seconde saison de The Leftovers ma foi pas dégueu, un seul jeu eut mon attention : Dungeon of the Endless.
Ce n’est pas banal que je m’adonne au genre du Rogue-like, ou du Dungeon Crawler. Je n’ai par exemple jamais – jusque-là – été tenté par Binding of Isaac. Mais ça m’arrive. J’ai cru, pendant un moment, que Dungeon of the Endless serait vaguement similaire à Transistor, alternant combat et exploration au fil d’une progression linéaire. Pour cette raison je l’avais repoussé à plus tard. Il s’avère qu’il n’en est absolument rien. A l’instar de nombreux rogue-like, le but est ici de survivre à un certain nombre d’étages (12), gagnant en expérience et s’équipant au fur et à mesure d’objets rares et précieux. La petite originalité, c’est que le jeu se comporte également un peu comme un tower defense et nécessite de réfléchir en amont. Sur la manière d’explorer les lieux, notamment, ou les ressources à développer (de trois types). Chaque porte ouverte octroyant ressources mais aussi la possibilité de voir débouler des ennemis.
C’est cette part de stratégie, qui offre le choix de quoi développer en priorité (industrie pour construire les modules, nourriture pour soigner et prendre des niveaux, science pour améliorer modules existants) et à quel fin, qui m’a accroché. Ainsi que cette part de réflexion particulièrement subtile pour manipuler du mieux possible les endroits où les monstres vont se présenter. Dungeon of the Endless n’est pas simple. Mais il substitue avec malice, à l’enfer du hasard, des éléments de jeu malléables. Proposant un mix intéressant mais donc difficile à prendre en main. Pour cette raison s’extirper du donjon peut aisément prendre plusieurs heures. Ce que j’ai réussi à ce stade en très facile. Mais pas encore en facile. (Seuls modes de jeu ; à prendre avec une pointe d’ironie.)
The Leftovers n’est pas une série comme les autres. Je découvrais la première saison par hasard. La regardais sans rien en savoir, si ce n’est le postulat, intriguant. Cette seconde saison fut adéquate et réussie, si ce n’est à l’avant-dernier épisode près, qui tue complètement le rythme. Dans l’ensemble il me serait difficile d’en dire des masses. Mais la série parvient à rester nébuleuse et abstraite sans s’abandonner entièrement au fantastique, ou à la spiritualité. Ces deux éléments sont indéniablement présents. Tout comme celui de la folie, prégnante depuis les débuts. Mais le scepticisme demeure, à travers certains personnages et chez nous y compris. Inaptes à accepter ou à comprendre ce qui se joue exactement. Je n’ai pourtant pu m’empêcher d’en dévorer les épisodes. Définitivement curieux de voir ou ça irait, sur quoi on déboucherait. Cette saison 2 en dit plus, c’est certain. Mais il y a encore de quoi faire.
Il sera bientôt l’heure du bilan. Après Noël, sans doute, me livrerai-je à cet exercice. Histoire de donner leur chance aux derniers arrivés. Ce fut une année difficile, personnellement. Mais ludiquement intéressante, et variée. Une contrepartie adéquate.
Bonne fêtes à tous.
Bonnes fêtes à toi :).
J’espère que 2016 sera meilleure point de vue perso !!
J’apprécie vraiment cette nouvelle forme pour les brèves.
The Leftovers est sur ma liste et tu confirmes cette envie à laquelle je devrais répondre sous peu.
J’espère également que 2016 sera meilleure que cette année qui s’achève.
Bonnes fêtes l’ami.