Bilan, Impressions

Bilan ludique de l’année 2022

Il n’est pas trop tard ? Non ? Tant mieux !

Mon année 2022 en jeu vidéo (à peu près) :

Les jeux d’intérêt subtile :

Castlevania : Lord of Shadows 2 (2014 – PS3)

Un Castlevania atypique, ancré dans une ville en déliquescence, qui fait montre de qualités, malgré une ambition revue à la baisse. Le scénario est, certes, un peu plat ; la conception des environnements est oubliable ; les mécaniques laissent parfois à désirer. Pour autant, la qualité des dialogues, le questionnement du personnage de Dracula – atypique chez un anti-héros, et la musique – à elle-seule, peut-être – valent le détour.

Atelier Ryza 2 (2021 – Switch)

Une expérience différente de mon précédent atelier avec Atelier Iris. Un jeu qui m’avait marqué, à la fois de par sa légèreté et son humour, et de par la très relative complexité de son principe d’alchimie. Ryza, lui, renchérit. Le système d’alchimie est résolument différent et offre quantité de créations et de modifications possibles. L’humour, en revanche, n’est plus là, ou alors très à plat. A l’inverse de l’héroïne, voluptueuse… mais peu à l’aise en position de course. La proposition demeure, heureusement, légère, et le système de combat dynamique.

Fragile Dreams (2010 – Wii)

L’aventure rêveuse de Fragile Dreams prêtait, a priori, à la curiosité. Son monde à l’abandon et son héros isolé susurrent une quête dont le trésor serait l’autre. Le système de jeu, minimaliste, mais suffisant, en raconte les embuches et les difficultés. L’ambiance tend d’ailleurs parfois vers l’épouvante, ce monde changé étant habité par des créatures effrayantes. Ce qui ajoute à l’isolement. La seule chose qui pêche, finalement, est l’extrême banalité de la narration et des dialogues, qui frôlent d’un peu trop près le navrant…

Les jeux d’intérêt tout court :

Tactics Ogre : Let Us Cling Together (2019 – PSP)

Un RPG tactique assez remarquable, tant du point de vue narratif que ludique. Un titre par ailleurs exigeant, qui appelle à une bonne préparation des batailles, et à un développement des compétences réfléchi. J’y ai passé un excellent moment, même si je ne me vois pas en venir à bout.

Marvel’s Spider-Man (2018 – PS4)

A l’image du héros éponyme, Spider-Man est un jeu d’action aérien, dynamique, drôle. En somme, décemment ficelé. Ce qui en fait une production très agréable. Les objectifs secondaires – des meubles pour une carte ouverte – ne sont pas présents à l’excès et offrent des digression à la trame principale. Qu’il s’agisse de chasser le pigeon, ou castagner du vilain. Classique et prévisible sur la forme, à l‘image des comics de super héros, Spider-Man n’en demeure pas moins très bien exécuté.

Castlevania : Aria of Sorrow (2003 – GameBoy Advance)

Lancé sur un quiproquo, pendant ma période Covid, Aria of Sorrow s’est avéré être un très bon remède à la maladie, et un titre très plaisant à jouer. La diversité de l’armement et des pouvoirs, qui s’appuie sur des âmes capturées, donne un coup de frais au style, qui est lui assez daté. La progression est, heureusement, régulière, et les allers-retours se font avec fluidité, à l’appui d’une carte claire et lisible. In fine : un jeu simple, mais extrêmement efficace.

Danganronpa : Tripper Happy Havoc (2014 – Switch)

Je ne connaissais la série que de nom avant ce premier épisode. Ce qui en fit une découverte intrigante, pour ne pas dire captivante. Dans un style largement exagéré – une situation abracadabrantesque, un vilain très vilain, des personnages caricaturaux – Danganronpa donne à voir un visual novel très sombre, qui alterne la placidité de l’enfermement subi, l’excitation policière des phases d’enquête, et la tension des phases de tribunal. Transis, on suit ce fil jusqu’au bout, au rythme saccadé des évènements tragiques qui s’y déroulent nécessairement. Une production vraiment singulière.

Les jeux marquants :

Yakuza 5 (2012 – PS3) ; Yakuza 6 (2018 – PS4)

Yakuza 5, le dernier épisode de la Playstation 3, fut un remarquable évènement. Riche d’audace et d’expérimentation, le jeu se voyait parachever les épisodes précédents, et la re-débuter avec panache. Chasser, danser en rythme, faire des courses de taxi… Yakuza 5 ose et assume le délire et l’extravagance nanaresque. On aime à y être surpris, guidé par un scénario reconnaissable, qu’on dira alayakuza, parce que systématiquement dramatique et entortillé. Je m’y régale des longues cinématiques. Au final, un des épisodes les plus longs, mais aussi les plus variés que la série ait eu à proposer.

Yakuza 6, en comparaison, dénote. La production est plus cadrée, et l’attention de nouveau focalisée sur Kiryu. Le scénario l’intéresse d’ailleurs tout particulièrement. Les activités annexes sont là – d’autres sont parties, des nouvelles apparaissent (Baseball !). Les quêtes secondaires sont en revanche nettement plus mélodramatiques. Au sortir : on y mange beaucoup, le nouveau système d’expérience est plutôt solide, les nouveaux personnages sont pittoresques, les nouvelles animations font du bien, et le scénario est, pour une fois, relativement compréhensible. Toujours un grand oui en ce qui me concerne.

Hades (2018 – Switch)

Hades avait tout d’une marotte avant de l’être. J’avais, dans mon entêtement, décidé d’y jouer sur Switch, pour me balader l’épreuve au corps. Alors qu’il eut été si aisé de l’acquérir sur PC, et à un prix bien moindre. Guilleret, je le trouvais enfin, en novembre dernier, en version physique de surcroit. J’y ai joué de suite, davantage, et encore. Admiratif de la manière dont le jeu me racontait mes échecs, et parfois mes succès, dans une progression continue. La montée en puissance et la réussite progressive se faisant jusqu’à un point où il n’y a plus que la réussite. Arrivé à ce point, on aurait presque omis de se rendre compte combien le jeu est bien fait, les musiques excellentes, la jouabilité robuste. Et l’envie d’y revenir, fréquente.

Pour finir

Si j’ai parfois eu du mal à dégager du temps de jeux, j’ai tout de même pu visiter une belle variété de titres en 2022. Jeux d’aventure, de rôle, d’action, rogue-like, visual novel, … sans compter les non nommés. Le calendrier Yakuza (deux par an) tient toujours, même si j’ai fini Yakuza 6 à cheval sur les deux années. Le calendrier Legend of Heroes (au moins un par an), lui, a hélas failli, malgré de timides débuts sur Trails in the Sky.

Je n’ai en revanche, en 2022, fait aucun jeu sorti au cours de l’année. J’en ai acquis : AI The Somnium Files – Nirvana Initiative, Xenoblades Chronicles 3, Bayonetta 3. J’ai lorgné sur d’autres : God of War Ragnarok, Horizon Forbidden West. Sans toutefois trouver l’occasion de me lancer sur ou l’autre de ces noms.

Quid de 2023 ? Eh bien, mis à part les jeux mentionnés ci-là, j’espère entrevoir les apparitions de Death Stranding, de The Legend of Zelda Breath of the Wild et d’un jeu de rôle – qui sait lequel. Je termine par ailleurs d’établir la liste des jeux en ma possession. Ce qui devrait, je l’espère, m’aider à m’orienter, sur certains jeux plus anciens, notamment ; tant exhibés qu’ils feraient presque partie du décor.

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