Impressions

Brèves de comptoir (11 octobre 2015)

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Nouvelle « rubrique » : à compter d’aujourd’hui, je tacherai de faire le point une fois par semaine sur ce à quoi je joue, d’examiner ma relation au quotidien avec les jeux vidéo, et pourquoi pas de réagir à l’actu – ce que je me proscris généralement de faire, mais je peine à y rester totalement insensible (exemple 1 ; exemple 2). Twitter étant devenu inadéquat, cela me permettra également d’évoquer des jeux sans avoir à leur dédier un texte complet – ce qui était l’objectif de Rattraper le temps perdu : survoler mon exploration de « vieux » jeux avec plus ou moins de réussite.

Dernièrement, je me suis concentré sur rattraper Life is Strange, en vue de faire le cinquième épisode, censé sortir le 20 de ce mois. Je suis en cours d’épisode 4 donc tout va bien de ce côté. J’ai beaucoup apprécié y revenir. J’avais pré-acheté (une rare occurrence) la saison complète en janvier, renouvelant ma confiance en Dontnod après ma très bonne expérience avec Remember Me, et avais naturellement complété le premier épisode au moment de sa sortie. Je n’étais cependant plus revenu sur le jeu depuis, constatant depuis les tribunes l’enthousiasme grandissant autour du jeu. J’ai une relation assez conflictuelle avec les jeux par épisode, il s’avère. Ce qui n’est pas étonnant, dans la mesure ou j’ai déjà du mal à suivre les séries télé au rythme de leur sortie, préférant les regarder à mon rythme. Mais je suis content de m’y être remis, c’est un chouette jeu. Parfois excessivement sentimental, mais c’est une de ses forces, quelque chose qui le rend unique dans la nuée des jeux d’action et des autres jeux d’aventures (tels que les jeux TellTale).

Je me suis également efforcé de terminer Killer 7 (2005). Pas grand chose à dire de ce côté. Le jeu est complètement barré et a un charisme dingue, mais ce qui est le plus fou c’est que ça tient debout et que c’est plutôt plaisant à jouer. A voir soi-même entièrement.

Après God Hand (2007) et Asura’s Wrath (2012), j’en aurai exploré, cette année, des jeux barrés. Et il en faut, de ces productions complètement à milles lieues du reste. C’est rafraîchissant, à défaut d’être toujours complètement plaisant à jouer.

Je reviens sur Dark Chronicles (2002), que j’avais provisoirement délaissé pour terminer Killer 7. Il promet d’être long. J’ai quelques idées pour la suite, qu’en règle générale je n’évoquerai pas, parce que je tends à le ressentir comme une obligation, et que je suis pas le type le plus fiable au monde. Mais je vais continuer à faire beaucoup de vieux jeux. Étrangement, je me sens de plus en plus à l’aise dans les générations Playstation – Playstation 2 / GameCube. Presque trop. Je m’y suis initialement réfugié pour des raisons financières, mais je me vois de plus en plus questionner la nécessité d’acheter une console dernière génération.

Un mot, rapidement, sur les deux mois ayant précédé la publication de mon texte sur Zettai Zetsumei Toshi 4, et sur le texte lui-même. Le sujet n’est, il est vrai, pas des plus communs. Mais c’est une des raisons pour lesquelles j’ai souhaité l’écrire. Tout comme, pour de curieuses raisons, le sujet me parle. Je suis satisfait du résultat, et d’avoir osé l’envoyer, en dépit de mes réserves sur mon style défaillant et une rigueur que je juge par moments insuffisante. Mais j’y travaille, et par chance des critiques constructives m’ont permis de le retoucher. Ce qui s’est avéré de loin le plus frustrant, c’est de ne pas obtenir de réponses à mes nombreuses tentatives de contact. De ne pas mériter un « non merci ». De ne pas exister, en somme. Je n’ai pu que constater, en sus, que les budgets pige sont en chute libre, quand ils existent tout court. Réalisant au fil des recommandations que de tous les sites ou les magazines existant, seuls un ou deux en vérité – Gamekult et Games, pour ne pas les citer – sauraient publier un texte aussi ciblé, et investi, que celui-ci. Ce qui en dit long sur beaucoup de choses. Je demeure malgré tout content d’avoir essayé. Toutefois, en l’absence de plus clarté, en l’absence de plus de considération, je doute que le temps passé à écrire, couplé à celui passé à trouver un interlocuteur, en vaille la chandelle.

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