Début d’année ; le bilan fait. L’impulsion est là de renouveler les posters, de changer de vue. La cage d’escalier, qui rejoint le deuxième étage, a été, dès nos débuts, un terrain d’expression personnel. Y siègent, en cadres noirs, des Titi, pour madame. Des jeux vidéo, et des bouts de bandes dessinées, pour monsieur. Une façon de voir, de croiser, de rencontrer, au gré des volées de marches, des visages familiers, des périples lointain, ou des oiseaux moqueurs.
En ce début d’année, j’ai décidé de retirer les affiches de The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel II, Control, Phoenix Wright Trials and Tribulations qui arboraient nos murs depuis au moins deux ans. En quelques mots :
Cette illustration de Trails of Cold Steel II me tenait à cœur. Mon expérience du 1, puis du 2, m’ont donné à vivre une aventure dantesque, mais chaleureuse. Le genre que je n’avais plus expérimenté avec un jeu de rôle depuis un moment. La photographie, en elle-même, a d’ailleurs quelque chose de captivant, avec cette vue surplombante, surmonté du vaisseau Courageous, qui pointe en son sommet en déchirant le ciel. Majestueux !
Similairement, l’affiche de Phoenix Wright avait ce côté carte postale des moments vécus, de ses personnages et de ses péripéties. Les couleurs, très marquées, exploitent les couleurs bleu, mauve, noir et blanc, dans un contraste qui jaillit aisément cadre. Le trait est simple, et les expressions caractéristiques. Une très jolie affiche.
J’ai adoré le jeu, mais j’ai un sentiment partagé sur cette affiche. Les tons très sombres, de noir et de gris, viennent s’affaler sur l’ouverture rouge sang. L’aspect très géométriques renforce la tension froide inspirée par cette vue. L’artwork est somme-toute du plus bel effet. Mais il gagnerait à être vu sans personne à côté. Et dans un format suffisant.
J’ai dû effectuer des choix pour les remplacer. Trouver des illustrations de taille et de qualité suffisantes n’étant pas toujours simples. Ainsi, au rang des affiches qui sont venues se glisser dans les cadres, on trouve désormais :
Très belle vue pour cet artwork de Ni No Kuni 2. Que je n’ai pas joué, pour le coup ! Le premier avait été charmant, il y a donc des chances que je m’y essaye. L’affiche lance en tout cas des couleurs vives, tout en étant monopolisée par le vert, qui s’expriment dans l’environnement, les montagnes, mais aussi les bâtiments. En contraste, un dragon rouge jaillit et traverse le ciel en plongeant son regard vers la mer. Ça donne à voyager !
Une illustration de Horizon Zero Dawn qui elle-aussi donne la part belle à la végétation, mais aussi la faune, et à ses formes de vie mécaniques. L’affiche, en cela, allie avec élégance le classicisme d’une construction en pierre, au lointain, avec l’ésotérisme de formes de vie futuristes, pour ne pas dire ésotériques. Le jeu, lui, m’avait plût. Il a donc sa place.
Hades m’a passionné, c’est dit. Je voulais donc lui rendre hommage, le pérenniser. L’illustration d’Hermes, peut-être un de mes dieux préférés dans le jeu, était tentante. J’aime beaucoup le contraste entre le fond et les éléments orange du personnage, très saturés. Le rendu de l’affiche, en revanche, à cause d’une impression discutable, n’est pas magnifique. Mais le souvenir a au moins le mérite d’être là, en les murs.
Le grand absent, c’est Yakuza 5, qui aurait dû être là, vers la fin, avant les dernières marches. Faute de cadre, et de place, cette absence sera corrigée plus tard, en temps et en heure voulus.