Chroniques, Le 17

Le 31 octobre, faute de 17 : des vies en plus

Le 18 octobre, un petit bout d’homme est arrivé. Autrement dit : je suis devenu père. Ma vie et mon quotidien se sont par là-même durablement transformés. J’attends ou j’ai attendu, parfois sans sommeil, après ses besoins, que j’apprends jour après jour à décrypter. Je souhaite de tout cœur veiller sur lui. Pour cette raison, je n’entend pas faire le sacrifice des temps partagés. Mon « temps à moi », si il est toujours primordial, s’est donc amenuisé. En attendant les nuits. Être en congé paternité m’a en tout cas donné le temps de me trouver, puis de me retrouver. Pour mieux poser les premières briques de cette famille renouvelée.

Depuis les premiers jours, ou j’étais si épuisé que je ne sentais plus même la fatigue, j’y vois un peu mieux. J’entrevois même jouer, souvent en fin de journée, avachi sur le canapé. Il m’arrive de me réveiller en sursaut après m’être installé trop confortablement, le pad resté à mes côtés, mais la console éteinte. L’ange de la technologie est passé par là. Je continue en tout cas doucement, mais sûrement, le fantastique 13 Sentinels : Aegis Rim, qui se laisse entrevoir. Yakuza 4 devra patienter encore un moment.

Halloween, ce soir. C’est chaque fois l’occasion de se plonger dans des ambiances. De mettre de la décoration. J’ai acquis des titres à thème ; j’espère avoir l’occasion de les lancer dans les prochains jours. Je réfléchis à des possibilités de repas, de films. Hier, en apéritif, nous avons regardé un épisode de Ghosts (2019), une série britannique humoristique qui voie de nouveaux occupants emménager dans une maison hantée. Rigolote. En film, en revanche, je ne sais guère si nous aurons le temps. Pour beaucoup de choses, d’ailleurs. L’an dernier, nous avions (enfin) vu le classique de La Nuit des Morts-Vivants (1968) et (re)vu Beetlejuice (1988). Cette année, je pensais à Dernier train pour Busan (2016), Les Griffes de la Nuit (1984), ou Sleepy Hollow (1999). Mais je crois qu’il va nous falloir partie remettre.

Je ne sais ce qu’il adviendra. En ces temps morose et incertains, il peut être difficile de savourer les petits bonheurs, faute de pouvoir les partager. Pour autant, je vais continuer à me concentrer sur ce qui en vaut la peine, et mettre tout le reste de côté. Pour les jeux (et pour le reste) : je continuerai donc d’écrire. Retards assumés. Pour les parties avec le petit, par contre, va falloir attendre encore un peu.

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